Le programme proposé par l’Orchestre symphonique Bande-Son s’annonce comme un événement unique puisqu’il présentera plusieurs reconstitutions musicales. Bon nombre des œuvres jouées lors de ces concerts n’ont effectivement jamais été rejouées depuis leur enregistrement initial et les partitions sont elles aussi introuvables. C’est sans compter sur le travail talentueux de Thierry Besançon pour redonner vie à ces partitions au plus proche de la musique originalement produite.
L’histoire du western italien débute en 1964 avec « Pour une poignée de dollars » et s’étend sur une période d’environ 10 ans. Durant ce laps de temps, pas moins de 600 films sont tournés, dont 79 dans la seule année 1968.Dès 1970, l’auto-parodie, qui aura des conséquences fâcheuses pour notre genre bien- aimé, apparaît tel un ouragan dévastateur. Le pistolero ne dégaine plus mais distribue des gifles et des tartes à la crème. Au milieu de ce raz-de- marée de productions comiques et familiales se démarquent tout de même quelques pépites tels que « Le grand duel » avec Lee Van Cleef.
Vilipendé par la presse, le western italien fut baptisé péjorativement, par un mépris injuste, « western spaghetti » (sous-entendu : le genre à l’italienne!). Il n’a pas été pardonné à des mangeurs de spaghetti de s’être approprié un genre cinématographique reconnu, codifié selon des critères nord-américains bien établis. Le western all’italiana est le premier et le seul genre « parricide » de l’histoire du cinéma : Django a tué Gary Cooper!
Sergio Leone n’a pas inventé le western européen mais il est incontestable qu’en 1964, « Pour une poignée de dollars » a mis le feu aux poudres en renouvelant fondamentalement la narration, l’esthétique et la morale du western telles qu’Hollywood les avait pérennisées dans les années 50. Mais jamais il n’a été question de copier les Américains, bien au contraire ! Le western italien, c’est la fantaisie, la créativité, l’inventivité. Il est primitif, ses ingrédients aussi : amour, haine, vengeance... On pourrait dire que le western italien est tout simplement l’antithèse du western américain !
Pour cette saison exceptionnelle, plus de 120 musiciens vous emmèneront sous le soleil brûlant de l'Ouest.
Thierry Besançon, direction
Sophie Graf, soprano
Didier Coenegracht, chanteur
Le choeur Tale of Fantasy
Serge Schlaeppi, harmonica
El Mariachi Veracruz
Vendredi 24 mars 2023, Salle de Chisaz, CRISSIER
Samedi 25 mars 2023, Salle de Chisaz, CRISSIER
Dimanche 26 mars 2023, Salle de Chisaz, CRISSIER
Dimanche 2 avril 2023, Victoria Hall, GENÈVE
Francesco De Masi |
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Carlo Savina |
E DIO DISSE A CASINO |
Bruno Nicolai |
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Ennio Morricone |
DUELLO NEL TEXAS |
Roberto Pregadio |
UN BUCO IN FRONTE |
Luis Bacalov |
DJANGO |
Luis Bacalov |
¿ QUIEN SABE ? |
Ennio Morricone |
C’ERA UNA VOLTA IL WEST |
Pino Donaggio |
AMORE PIOMBO E FURORE |
Francesco De Masi |
ARIZONA COLT |
Gianni Ferrio |
|
Ennio Morricone |
LA VITA A VOLTE E MOLTO DURA, VERO PROVVIDENZA? |
Bruno Nicolai |
100'000 DOLLARI PER RINGO |
Ennio Morricone |
PER UN PUGNO DI DOLLARI |
Ennio Morricone |
PER QUALCHE DOLLARO IN PIÙ |
Ennio Morricone |
IL BUONO, IL BRUTTO, IL CATTIVO (Titoli e L’estasi dell’oro) |
Il était une fois dans l’Ouest, Ennio Morricone, 1968
Il était une fois dans l’Ouest, Ennio Morricone, 1968
Le bon, la brute et le truand, Ennio Morricone, 1968
Quand les colts fument… On l’appelle Cimetière, Bruno Nicolai, 1971
Sept Winchester pour un massacre, Francesco De Masi, 1967